Forbidden Siren 2![]() ![]() Descriptif du jeu par Zombieater Empruntant
tant aux « Syphon Filter » pour le gameplay, qu'aux « Silent Hill »
pour l'ambiance et le scénario, et au film « Stacy » de Naoyuki
Tomomatsu pour l'esthétique, ce jeu sorti pendant l'été 2006 a conservé
cette caractéristique unique de mix infiltration/survival-horror
inaugurée avec le premier volet, ainsi qu'une histoire à peu près
similaire _ à ceci près que cette fois, SCEE réussit à nous livrer un
jeu… jouable !
![]() ![]() Pour
autant, même s'il est plus aisé ( 3 niveaux de difficulté disponibles,
et on voit désormais sa position sur la carte ) et plus intuitif que
son calamiteux prédécesseur, il est fortement conseillé de limiter les
armes ( lorsqu'on en a ) à un usage strictement défensif et d'éviter
autant que peu se faire les combats : le jeu ne comporte ni soins ni
jauge de vie, les personnages nécessitent quelques secondes de repos si
on les fait courir trop longtemps, et on ne trouve pas non plus de
munitions _ sauf quelquefois dans les armes des shibitos , ces
morts-vivants qui se relèvent toujours quelques dizaines de secondes
après avoir été neutralisés . Par chance la pluie diluvienne qui tombe
sans cesse sur l'île vous donne souvent le pouvoir de voir à travers
leurs yeux, et donc de déterminer comment les éviter puisqu'ils ne
varient guère leurs rondes de surveillance. Une étoile bleue signale
alors votre position, une verte celle de votre éventuel(le) partenaire,
et parfois une rouge un autre shibito.
Le jeu se déroule à la troisième personne mais on peut passer à la première en appuyant sur la touche directionnelle « haut ». Lorsque vous passez près d'un endroit où vous pouvez agir, une icône X noire sur fond orange avec indication de l'action possible ( inspecter, ouvrir, fermer, etc… ) apparaît. Le personnage se déplace à l'aide du joystick analogique gauche, dans le sens imprimé à celui-ci. La touche « start » affiche l'inventaire ( armes limitées à deux ) et le(s) objectif(s) , la touche « select » le plan et les objets à acquérir ; toutes deux interrompent l'action, ce qui n'est pas le cas de la touche Triangle qui permet de voir les actions réalisables à ce moment : crier, changer d'arme, recharger, donner des instructions à sa ou son partenaire… divisé en niveaux au début desquels vous sont assignés un point à rallier sur la carte et une série d'objectifs à accomplir en chemin, le jeu vous immerge vite dans une histoire riche en péripéties, en rebondissements et surtout en interactions : comprenez que le moindre acte commis _ ou pas _ par un(e) protagoniste aura des répercussions sur le parcours des autres. En effet, plusieurs
personnages jouables sont disponibles, parcourant les mêmes décors à
des moments différents. Les premiers niveaux, très directifs, font
office d'entraînement. Ensuite ils deviennent doubles, il est
nécessaire de les recommencer une fois avec de légères variantes. Au
fur et à mesure que vous les terminez, le recours au navigateur devient
indispensable : celui-ci consiste en un écran où sont répertoriées les
missions accomplies, à faire, ou à compléter, facilement repérables à
leurs couleurs bien distinctes. Il convient donc de prendre bien soin
de faire absolument toutes les actions requises et de ramasser tous les
objets trouvés, sous peine de recommencer plus de deux fois chaque
niveau : ne vous limitez donc pas aux seules directives qui
apparaissent à l'écran, fouillez bien partout et ramassez tout ce qui
peut l'être ( je ne parle pas des armes, bien entendu ). Les
sauvegardes s'effectuent à la fin de chacun, la première doit être
faite manuellement, pour les suivantes on peut opter pour un
renouvellement automatique. ![]() ![]() Plus riche ( de nouveaux ennemis fantomatiques , les Yamibitos, d'autres larvaires, les Yamireis issus du « sous-monde », et d'autres encore pire viennent agrémenter le bestiaire _ en revanche les shibitos-libellules ne sont plus de la partie! ) , plus varié ( ici on conduit un véhicule, là on guide un mal-voyant par les yeux de son chien ) et plus accessible que le premier opus, ce jeu ne sera totalement connu qu'au bout de plusieurs dizaines d'heures, car des archives cachées dans les endroits les plus inattendus sont également à collecter .L'aspect visuel est très réussi, avec une mention particulière pour les jeux de lumière : on peut même observer des variations de luminosité selon les endroits lorsqu'on se déplace sous ciel nuageux ! Toutefois une certaine lassitude peut s'installer passé le premier tiers, tous les décors étant alors dévoilés et les relations de cause à effet devenant parfois nébuleuses. |